Jackson Bagheni
Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale s’est engagé mardi 15 mars dernier, au cours de son discours relatif à la rentrée parlementaire de la session de mars 2022, à programmer l’examen de toutes les lois sur les réformes urgentes en vue de la tenue des élections crédibles en 2023.
Pour le notable Papy Bule, c’est une preuve du souci de l’organisation des élections, car précise-t-il, cet engagement intervient alors que plusieurs couches sociales que politiques du pays doutaient sur l’organisation des élections, selon la constitution congolaise.
Celui-ci, salue l’engagement du bureau Mboso à prioriser l’adoption de la proposition de loi modifiant et complétant la loi de 2006 tel que modifiée par la loi de 2011 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales , urbaines, municipales, et locales.
Ce notable du Nord-Kivu appelle cependant, le bureau Mboso à se pencher également sur la programmation des initiatives de contrôle parlementaire.
Par ailleurs, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) attend beaucoup de cette session parlementaire.
Selon son président, Denis Kadima, si la réforme de loi électorale ne se fait pas maintenant, il sera difficile de respecter le calendrier général des élections. La commission ne peut plus et ne veut plus naviguer à vue.
Notons que Denis Kadima avait rencontré au début de ce mois, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale pour présenter les enjeux de cette session.
La CENI veut être fixée notamment sur l’éventualité ou non d’un second tour pour la présidentielle. Il y a aussi la question de la participation ou non des Congolais de l’étranger au vote.
Rappelons que durant cette session, les parlementaires devront également trancher sur le maintien ou non de l’élection indirecte des gouverneurs au second degré, c’est-à-dire par les députés provinciaux.