Après une guéguerre entre l’Ouganda et la République Démocratique du Congo face à la délocalisation du marché des poissons salés qui se trouvait dans la cité frontalière de Kasindi-Lubiriha et actuellement qui a été délocalisé pour l’Ouganda, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a dépêché l’administrateur militaire du territoire de Beni à Kasindi.
Ce vendredi 07 juin, l’administrateur militaire du territoire de Beni, le colonel Ehuta Omeonga Charles a reçu l’ambassadeur de l’Ouganda en RDC, qui est venu de Kinshasa jusqu’à Kasindi pour palier à cette situation.
« J’ai reçu l’ambassadeur de l’Ouganda au Congo, qui est venu de Kinshasa, passant par Kampala en Ouganda jusqu’à Kasindi. On a essayé d’échanger avec les techniciens de DGDA et de l’OCC et on a même traversé jusqu’en Ouganda où nous avons trouvé 4 véhicules des marchandises qui transitent en Ouganda pour la République Démocratique du Congo », a fait savoir le colonel Ehuta Omeonga Charles à la presse locale de Kasindi-Lubiriha, après les échanges avec l’ambassadeur de l’Ouganda en RDC.
Cette autorité territoriale a devant les professionnels des médias, apaisé la population congolaise et leur a dit que la République Démocratique du Congo a des lois. Et ces lois, seront appliquées pour que la vérité soit rétablie et que la population de Kasindi vaque librement comme d’habitude à leurs occupations.
C’est dans cette occasion que l’autorité territoriale de Beni, le colonel Ehuta Omeonga Charles a appelé la population du territoire de Beni surtout celle de Kasindi au calme et à être patiente car les autorités compétentes de l’Ouganda ont affirmé que ces 4 véhicules seront en RDC.
« Nous ne sommes pas un pays colonisateur de l’Ouganda. Nous vous demandons d’avoir la patience et d’attendre la réponse de l’Ouganda », a chuté le numéro un du territoire de Beni.
Il faut noter que cette situation a même perturbé les activités socioéconomiques du poste frontalier de Kasindi-Lubiriha la journée de mardi, où les manutentionnaires avaient brûlés les pneus réclamant qu’ils soient remis dans leurs droits.