Nord-Kivu : « Au cours de cette période de trêve humanitaire, les terroristes profitent pour renforcer des munitions et des hommes », alerte Claude Musavuli

 

Au cours d’une trêve humanitaire de deux semaines voulue par les États-Unis sur les lignes de front pour soulager les souffrances des populations vulnérables et créer les conditions d’une désescalade plus large des tensions dans l’Est de la RDC, la situation sécuritaire est plus ou moins calme dans plusieurs agglomérations occupées par les terroristes du M23.

Selon un cadre des combattants résistants Wazalendo Claude Musavuli, ces terroristes renforcent en hommes et en munitions, dans plusieurs zones au cours de cette période de trêve humanitaire.

« Nous avons constaté que les États-Unis ont décrété une trêve humanitaire, les terroristes ont commencé à renforcer des hommes et munitions. Nous ne savons pas que sera le sort de la province du Nord-Kivu, après ces deux semaines de trêve humanitaire, si le gouvernement ne prend pas d’autres mesures », s’inquiète t-il.

À cet effet, il a invité le gouvernement à statuer sur ce dossier pour voir comment barrer la route à cette agression rwandaise.

Notons qu’il y a quelques jours, les FARDC avaient accusé le Rwanda d’avoir violé la trêve humanitaire au Nord-Kivu, en lançant des attaques simultanées mercredi dernier, sur leurs positions se trouvant aux villages Nyange et Mpati, situés à 80 km en profondeur à l’ouest de Kitshanga, groupement Bashali Mukoto.

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