La députée nationale de la 3e législature Marie-Ange Mushobekwa, invalidée pour une faute qu’elle qualifie d’imaginaire, a partagé ses opinions sur la gestion des affaires de l’État et le leadership politique à l’issue des primaires de l’Union Sacrée qui ont désigné Vital Kamerhe comme candidat à la présidence de l’Assemblée, en battant Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso Nkodia.
Elle a souligné que le leadership ne se résume pas à occuper un poste, mais à incarner la fonction avec dignité, ajoutant que la dignité ne s’apprend malheureusement pas. Elle a exprimé son mépris face à un leader politique illusoire qui, selon elle, « a détruit la cohésion nationale par ses propos et agissements », fait-elle remarquer sans le citer.
Injustement invalidée malgré les recours pour attester qu’elle obtenait une autorisation en bonne et due forme par le président de la chambre basse du Parlement, M-A. Mushobekwa a critiqué Christophe Mboso en le qualifiant de «leader temporaire, sans principes républicains, sans cœur et sans sagesse qui s’en va ». Elle lui a souhaité un bon repos en attendant le jugement dernier.
En tant qu’ex-ministre des droits humains, Marie-Ange Mushobekwa est considérée comme l’une des députées de l’opposition les plus martyrisées par la présidence de Christophe Mboso Nkodia, dont elle ne garde aucun bon souvenir.