Dans un communiqué publié ce dimanche 2 avril dont une copie a été transmise à la rédaction de challenge info.cd, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) indique qu’il a suivi à travers les réseaux sociaux, les images « inadmissibles » de l’agression de son Président, Christian Bosembe dans la soirée du samedi 01 avril à Paris, où il séjourne depuis mardi 28 mars dernier pour une mission officielle.
« Réuni en urgence ce dimanche 2 avril 2023, le Bureau élargi du CSAC condamne avec la dernière énergie cette agression barbare, ignoble et indescriptible exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon front populaire, qui utilisent les méthodes des terroristes, et qui pour la plupart vivent irrégulière en France et dans d’autres pays de l’Europe occidentale », lit-on dans ce communiqué signé par Serges Ndjibu, Rapporteur adjoint.
Par ailleurs, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication annonce avoir déposé une plainte contre ce réseau violent et demande aux autorités françaises d’assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans son territoire, de rechercher activement, d’arrêter, de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu’au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait.
« C’est au prix de la réparation holistique de l’opprobre subie que le CSAC évaluera la bonne foi des autorités françaises », poursuit le CSAC.
À cette occasion, le Bureau élargi du CSAC remercie en même temps les membres de la société civile, le Gouvernement de la République, les organisations défenseurs des droits de l’homme ainsi que la corporation des professionnels des médias qui ont ouvertement condamné cette agression de Christian Bosembe.
Il sied de signaler que le gouvernement congolais via son ministre de la communication avait demandé à la justice française d’établir des responsabilités dans ce dossier.
