Dieumerci Diaka
Le Prix Nobel de la paix, Denis Mukwege affirme que l’élimination des violences sexuelles faites aux femmes doit être une priorité, surtout en cette période de Covid-19 qui, selon lui, a exacerbé les inégalités. Il a fait ce plaidoyer jeudi 25 novembre, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
À en croire Dr Mukwege, l’arme utile des agresseurs serait « le silence », il a cependant recommandé particulièrement aux femmes de briser le silence, tout en encourageant les victimes à porter plainte contre leurs bourreaux et que des témoins des agressions dénoncent également ces actes.
Il a en outre, recommandé de mettre fin à la culture de l’impunité.
» Les violences faites aux femmes constituent les plus graves violations des droits humains », a-t-il insisté. Mais ces actes sont évitables, soutient « l’homme qui répare les femmes ».
En étant dans la position de rechercher les solutions, il a aussi donné quelques indications pour lutter contre ce fléau.
« L’éducation doit commencer dès le plus jeune âge, pour prévenir ces actes, parfois inhumains. Mais celle-ci », doit s’accompagner d’une réelle volonté politique pour supprimer toutes les lois rétrogrades relatives aux droits humains des femmes et adopter en lieu et place des lois progressistes », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le pouvoir public, il a plaidé pour la mise en œuvre d’un programme de prise en charge holistique, qui va inclure une assistance psychologique, médicale, socio-économique et légale.