Que retenir de la liberté de la presse, en République Démocratique du Congo, prônée par l’actuel chef de l’État, Félix Tshisekedi, depuis son accession à la magistrature suprême ?
Les efforts déployés par le fils du sphinx de Limete sont entrain d’être inhibés par ses proches, qui se mettent à longueur de journée à promettre la mort à ceux qui, de manière désintéressée, contredisent la gestion du pays par le pouvoir actuel.
Un autre cas qui fragilise le pouvoir du président Félix Tshisekedi vient d’être enregistré. Il s’agit des menaces de mort intempestives faites à l’endroit du journaliste et éditorialiste Gédéon Atibu. Ces nouvelles menaces sont consécutives à la publication de son édito en rapport avec la déclaration de Félix Tshisekedi sur le mauvais service que rend l’appareil judiciaire.
Dans sa réplique, ce journaliste renommé précise que « c’est pour la première fois que, depuis plus de 10 de carrière» qu’il est victime des menaces de la part de ceux qui se disent proches de Félix Tshisekedi.
« Ne pas vouloir la contradiction est la pire forme de dictature. Le chef de l’État doit tirer ce pays du gouffre dans lequel ses collaborateurs veulent le plonger. La liberté de la presse menacée également. C’est pour la première fois, depuis plus de 10 de carrière, que je sois victime des menaces de la part de ceux qui se disent proches du président. Pire, ils vont jusqu’à nous promettre la prison et l’enfer», a-t-il dénoncé avant de s’interroger :
« Qu’avons-nous dit de Kabila ? Pourquoi nos écrits font plus mal à ce régime ? Nous n’avons pas d’armes dans nos maisons, la tête et notre sylo semblent être désormais des armes redoutables dont a peur tout un régime. La mort ou la patrie », a-t-il écrit.
Face à ces menaces continues, celui qui se définit comme « journaliste de la République » promet de porter plainte contre inconnu.
C’est dans cette optique qu’une opinion révéle que Félix Tshisekedi doit faire attention à ses proches. Ces derniers n’ont pas besoin seulement qu’il soient honnis par tout le peuple congolais, mais veulent sans vergogne anéantir ses efforts tendant à la consolidation de notre jeune démocratie.