Une érosion d’une grande profondeur est signalée à Kamako, poste frontalier qui sépare la République Démocratique du Congo et la République de l’Angola.
La confirmation est du coordonnateur de la société civile force vive basée dans la cité frontalière de Kamako, Abbé Trudon Keshilemba.
À l’en croire, la récente pluie qui s’est abattue dans cette cité frontalière serait à la base de ce ravin.
À cette occasion, il lance un SOS aux autorités provinciales du Kasaï à vite réagir pour décanter la situation.
« Une déviation provisoire a été trouvée pour l’instant. Il y a un grand risque qu’avec le temps, cette érosion détériore les infrastructures frontalières et les engloutir. Nous prions aux autorités compétentes d’intervenir de toute urgence pour sauver ces bâtiments qui font la fierté de notre province. Ça nécessite un travail de génies compte tenu de la profondeur du ravin », a-t-il alerté.
Et de poursuivre : « Sur le même tronçon, nous avons la rivière Mwadi dont la traversée se fait avec beaucoup de peines par manque de pont. Ces deux obstacles pourront ralentir dans l’avenir, les activités de la frontière. Il est temps que nos autorités rendent Kamako viable ».
Soulignons que ces derniers temps, à Tshikapa ville comme dans les territoires, plusieurs érosions sont signalées de part et d’autre suite aux pluies diluviennes et torrentielles.