Kasco Kasonga
Les congolais vivants en Angola en fugitif pour des raisons des conflits meurtriers de 2017, ont franchi la limite de Tshisanda à Kamako, située à 150 km de la ville de Tshikapa, ce mardi 10 août , en destination de Kinshasa.
C’est en prélude de la deuxième vague du mouvement de rapatriement des réfugiés dans cette partie de l’Afrique.
Contacté à ce sujet par la rédaction de challengeinfo.net, le coordonnateur de la société civile forces vives de Kamako rassure que ce mouvement de rapatriement est assuré par l’agence onusienne de HCR.
Les sources concordantes de la société civile précisent qu’un mouvement de soulèvement spontané a été observé de la part des anciens rapatriés de 2019.
« Au moins 1000 ménages de cette catégorie, s’insurgent contre cette pratique et qualifient ce qu’ils considèrent comme leur abandon par le haut commissariat des réfugiés (HCR) depuis leur rapatriement et attendent impatiemment leur aide sociale », a indiqué l’abbé Tridon keshilemba, le président de la société civile de Kamako.
Précisons qu’il est prévu dans un futur proche, d’autres vagues de ces réfugiés vivants en au camp Lova dans la province de Lunda Norte en Angola.