La société civile force vive basée à Kamako, cité frontière entre la RDC et l’Angola, alerte ce vendredi 17 février sur la rareté et la hausse de prix des produits pétroliers.
C’est son coordonnateur, Abbé Trudon Keshilemba qui nous a livré cette nouvelle.
« On observe depuis 48 heures, l’absence quasi totale des produits pétroliers sur le marché de Kamako. Ceci est dû par le fait que le ravitaillement se fait par voie clandestine et pour l’instant, les services angolais ont verrouillé le passage de ces produits par voie non autorisée. L’Angola est premier producteur africain du pétrole et nous ses voisins, nous n’en bénéficions pas. Il est temps que les autorités congolaises négocient avec l’Angola pour un commerce civilisé de ce produit en créant les points de ventes ( stations ) sur la bande frontalière », a déclaré l’Abbé Trudon Keshilemba, coordonnateur de la société civile force vive basée à kamako.
Pour lui, la clandestinité a des conséquences fâcheuses qui peuvent ternir les relations de bon voisinage.
« Le litre de l’essence se négocie à au moins 3000 FC et plusieurs commerçants n’ont plus des stocks », a t-il dit.
Il convient de préciser que la cité frontalière de Kamako est distant de 150 kilomètres de la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.