Par Kasco Kasonga
Débutée samedi 26 novembre dernier, la sensibilisation de l’ONG IPAS est facilitée à travers un atelier organisé dans la salle polyvalente de l’espace la réconciliation située dans la colline de Dibumba, à Tshikapa ville.
À l’aide de cet atelier, l’ONG IPAS veut que les militaires et les policiers qui sont appelés à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, soient outillés sur le respect des droits de la femme. Ainsi, les grossesses qui posent problème au niveau de la santé physique ou morale de la femme doivent être avortées de manière sécurisée.
Dans son allocution d’ouvertue au nom de l’autorité provinciale, le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise, Dieudonné Odimba Okito a indiqué que les problèmes liés aux mauvaises conditions d’avortement sont de plus en plus décriés dans la communauté kasaienne et le non-respect des droits de la femme persiste toujours.
Odimba Okito a salué cette volonté de l’IPAS qui vient renforcer la lutte contre la discrimination faite à la femme. Il a émis le vœu de voir l’IPAS appuyer la PNC et les soldats des moyens pouvant les aider à vulgariser le protocole de Maputo dans différents milieux du Kasaï.
Prenant la parole, la représentante du Directeur-pays de l’ONG IPAS, madame Aimée Ngenda a fait savoir que l’objectif est de sensibiliser les hommes et les femmes en uniforme parce-que les cas de violences basées sur le genre sont aussi décriés dans leurs foyers.
« L’IPAS pense que l’armée et la Police sont les cibles les plus importantes parce qu’ils doivent avoir les informations fiables à apporter au cours de traitement des dossiers qui leur seront confiés dans leurs juridictions », a déclaré Aimée Ngenda.
Les participants policiers tout comme soldats ont remercié IPAS pour cette sensibilisation tout en promettant mettre en pratique les matières apprises au cours de cet atelier.