L’ONG Binadamu en Action, une structure de la société civile qui milite également pour la défense des droits de l’homme dans la province du Kasaï vient de dresser un bilan sombre des violations des droits humains, observée dans la prison centrale de Tshikapa.
Au travers d’un communiqué de presse rendu public dans la soirée du dimanche 30 avril dont copie nous est parvenue, cette structure via sa coordonnatrice provinciale Julie Ochano, dénonce avec indignation les violations des droits humains observées dans la période allant de janvier à mars 2023 dans les cinq territoires de la province du Kasaï.
« Les conditions de vie des incarcérés dans la prison centrale de Tshikapa font couler des larmes. Ils sont plus de 900 détenus et la majorité y sont pour des cas benins », peut-on lire dans ce communiqué.
« Les conditions hygiéniques sont impossibles, d’autres présentent de symptômes de maladies. Les conditions sont inhumaines, une malnutrition aiguë très visible, des éruptions cutanées et l’insalubrité à haute portée », poursuit ledit communiqué.
L’ONG Binadamu en Action condamne avec dernière énergie le monneyage des visites orchestré par les éléments de la police commis à la garde de la prison centrale de Tshikapa.
Les autorités ayant dans leurs attributions la protection et la justice, sont invitées de faire le suivi du respect des droits humains et les texte légaux dans la prison centrale de Tshikapa.