Une crise alimentaire et sanitaire est signalée à la prison centrale de Tshikapa, dans la province du Kasaï où les conditions sanitaires et alimentaires des détenus se détériorent de manière inquiétante.
Des organisations de défense des droits humains ainsi que des acteurs de la société civile appellent à une intervention urgente du gouvernement central et de ses partenaires internationaux. Elles plaident pour un renforcement des moyens médicaux et alimentaires, une amélioration des conditions de détention, ainsi que la mise en œuvre de mesures alternatives à l’incarcération afin de désengorger les établissements pénitentiaires.
Face à cette situation, le directeur de la prison centrale de Tshikapa tire la sonnette d’alarme. Il sollicite une assistance urgente en vivres et en soins médicaux pour les détenus, précisant que l’établissement ne reçoit plus de subventions pour la prise en charge des prisonniers depuis décembre 2024.
Mr Jean-Pierre Bupia appelle à l’implication personnelle du gouverneur de province, ainsi qu’à la solidarité des confessions religieuses, afin de stopper ce qu’il qualifie d’hémorragie, car la prison compte à ce jour plus de 300 détenus.
