La société civile forces vives basée à Kamako dans la province du Kasai, sollicite les actions humanitaires en toute urgence pour aider les expulsés de l’Angola qui présentent des signes de maladie.
Dans une exclusivité accordée à challengeinfo.cd ce jeudi 8 février, le coordonnateur de la société civile forces vives de Kamako, l’Abbé Trudon Keshilemba alerte sur quelques maladies observées parmi les expulsés et les retournés volontaires de l’Angola.
» L’urgence humanitaire s’impose, les expulsés de l’Angola ainsi que les retournés volontaires sont d’abord sans abris. La cité de Kamako est surpeuplée en ce moment, rien que pour la période du 7 janvier au 7 février 2024, l’on compte plus de 1573 refoulés et 430 retournés. Aucune action humanitaire n’est menée dans ce coin », a déclaré Abbé Trudon Keshilemba.
À l’en croire, la majorité de ces refoulés fait des fièvres, la diarrhée et certains ont des plaies terribles.
» Les enfants, la fièvre typhoïde et les femmes se grattent le corps », déplore-t-il.
Cet activisme des droits humains sollicite l’intervention rapide du gouvernement central et provincial, des organisations tant nationales qu’internationales pour la prise en charge en situation d’urgence.
Notons que la cité de Kamako est située à 150 kilomètres de la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.