Il n’y a pas eu reprise des cours dans les établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire publics ce lundi 16 décembre à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï.
Cette situation est conforme à la décision prise par les enseignants et chefs des travaux annonçant la poursuite de la grève sèche le samedi 14 décembre dernier.
Dans plusieurs établissements supérieurs et universitaires publics, les activités ont été timides ce lundi, plusieurs étudiants n’ont même pas foulé les pieds dans leurs sites vu la décision des enseignants.
Mais dans certains établissements, les cours ont été dispensés frauduleusement sous un climat de timidité par les enseignants qui ne parlent pas le même langage avec le syndicat.
Le samedi 14 décembre dernier, les enseignants et chefs des travaux du Kasaï s’étaient réunis pour renouveler leur grève sèche. Ces professionnels de la craie exigent de l’État congolais, l’amélioration de leurs conditions de travail.
Dans leur déclaration adressée à l’État congolais, le Chef des travaux Cosma Mbuya président du syndicat des chefs de travaux et assistants au Kasaï (SYNACAS) exige du gouvernement « l’exécution immédiate des accords conclus à Bibua sur l’amélioration des salaires » de ces derniers.
Ils revendiquent au gouvernement congolais ce qui suit :
– l’exécution immédiate des accords conclus à Bibua 1 et 2 ;
– Le paiement des professeurs, chefs de travaux et assistants en fonction de leurs grades ;
– L’harmonisation de l’enveloppe salariale et des avantages pour tous les corps de l’ESU ;
– L’adoption et application 2025 d’une nouvelle grille baremique révisée ;
– Doter aux corps académiques un moyen de locomotion conformément aux accords de Bibua ;
– Considération sociale, et l’amélioration des conditions de travail du personnel enseignant de la RDC
D’après ces professionnels de la craie, cet engagement concerne l’ensemble de corps syndicaux de l’enseignement supérieur et universitaire de la province du Kasaï et de la République Démocratique du Congo, en général.