Jackson Bagheni
Plus de 3 mois sans salaire, le personnel enseignant du territoire de Dibaya dans la province du Kasaï Central était dans les rues de la cité Tshimbulu ce vendredi 11 mars pour exprimer leur ras-le-bol.
Autour de la Synergie des Syndicats constituée du Syndicat National des enseignants du Congo (SYECO) et du Syndicat des écoles conventionnees catholiques (SYNECATH), les manifestants ont déclenché un mouvement des grèves deux fois successives plus 2 mois.
Sur les pancartes et calicots des manifestants, l’on pouvait lire: «Les voix des enseignants de Dibaya opprimés, nous avons besoin de notre salaire, Félix Tshisekedi où est le peuple d’abord..».
C’est pour solliciter l’implication personnelle du Chef de l’Etat dans l’harmonisation de leur situation salariale retardée par un désaccord entre le Gouvernement Congolais et la SOFIBanque.
Dans leur mémorandum remis à la maire de Tshimbulu, les manifestants dénoncent le détournement du salaire du mois de novembre et impayement de près de 3 mois de salaire, de ces enseignants qui peinent à nouer le deux bous du mois.
Rappelons que c’est depuis deux mois que ces enseignants maintiennent le mouvement des grèves jusqu’à la satisfaction totale.
La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) du Kasaï Central 2 basé à Dibaya: « trouve inadmissible cette situation dans un pays dû des droits. Ces enseignants sont en grève et les enfants élèves chôment à la maison et le calendrier scolaire est perturbé ».
