Les journalistes du territoire de Beni se sont réunis au poste frontalier de Kasindi, pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse.
Plus d’une centaine d’entre eux sont venus de différents axes du territoire de Beni, notamment de la chefferie des Watalinga, commune d’Oïcha, Kyondo, du poste frontalier de Kasindi et environs.
Ces professionnels de la plume, se sont rassemblés sous le thème général : « La presse pour la planète : Crise environnementale et urgence du journalisme ». Une occasion pour interpeller les professionnels des médias sur ce qu’ils doivent faire face à la crise environnementale qui affecte la planète.
Georges Kizito, l’un des professionnels des médias et expert en environnement, a été le premier intervenant et a insisté sur la nécessité de donner la priorité à la lutte contre le changement climatique. Il a appelé les différentes rédactions à s’engager dans cette lutte.
Trésor Malu, le deuxième intervenant a renforcé de manière concrète les arguments du journaliste Georges Kizito et a appelé les journalistes à utiliser leurs micros pour la protection de l’environnement.
« Utilisons nos micros pour protéger l’environnement », a-t-il souligné.
Le journaliste Ricardo Rupande a parlé de la sécurité des journalistes dans une zone en conflit, comme dans la région de Beni.
Selon lui, le journaliste a le droit de se protéger, d’abord lui-même et il a conclu que « en matière de sécurité, tout n’est pas à diffuser et à dire dans la zone en conflit de guerre ».
Il faut noter que, plusieurs personnalités ont pris part à cette activité qui se déroule dans la salle de réunion de l’hôtel Kasindi-Lubiriha, en présence notamment du fonctionnaire délégué, Barthélémy Sivaviyirwa.