La Rédaction
Une trentaine de déplacés internes ont été tués en mai dernier, lors des attaques des miliciens de la CODECO dans les différents sites des déplacés du territoire de Djugu dans la province de l’Ituri.
Selon la société civile locale, chaque jour, ces déplacés internes en quête des vivres sont victimes des attaques de ces hommes armés.
La présence de miliciens de la CODECO est signalée aux alentours de plusieurs sites des déplacés dans le territoire de Djugu, affirme le président de la société civile de ce territoire.
Les déplacés qui se rendent aux champs sont souvent victimes de leurs attaques. Lundi dernier par exemple, ces assaillants ont tiré sur trois déplacés du site de Rhoe qui se rendaient à bord d’une moto à Bule pour chercher des vivres. L’un d’eux a été tué. Dimanche, un autre déplacé du même site a été abattu dans son champ au groupement Litso.
En effet, la société civile locale signale plusieurs cas des tueries perpétrées par ce groupe armé dont 15 morts au site de Lodda qui ont été enterrés le week-end, ou encore une dizaine d’autres tués dans les localités lacustres de Joo et Café.
Pour cette structure citoyenne, l’armée doit organiser des opérations musclées pour imposer la paix dans région. Sans cela, affirme-t-il, on continuera à compter des morts parmi les déplacés.
Cette situation d’insécurité a réduit sensiblement la mobilité de ces personnes et accentué leur vulnérabilité, ajoute la société civile du territoire de Djugu.
La présence de ces hommes armés empêche également les humanitaires d’apporter de l’assistance à ces déplacés.