Jackson Bagheni
Le rapport des cas des décès journaliers est toujours inquiétants.
Le premier trimestre de cette année 2022, soit du premier janvier au premier avril 2022, fait au total 25 cas des décès et en majorité des détenus préventifs.
Un simple calcul de la moyenne des cas des décès à la prison de Mambasa pendant ce premier trimestre de l’année 2022 fait entrevoir que presque 3 personnes meurent par semaine.
Des prévenus récemment libérés par le Tribunal militaire de Garnison de l’Ituri, qui ont été reçus par l’Office de la coordination Territoriale de la Nouvelle Société Civile Congolaise Mambasa, ont révélé qu’au delà d’avoir une pauvre nourriture et en quantité insuffisante, chose qui cause des malnutrition aiguë.
Les nouveaux détenus sont aussi soumis à des tortures et traitements inhumains et dégradants jusqu’à ce qu’ils paient trois cents cinquante mille Francs Congolais, en titre de droit de la prison, c’est qui est illégal.
Cet état des choses énerve plusieurs personnes eprisent de justice et plusieurs structures de défense des droits humains en Territoire de Mambasa.
À ces causes, Djohn Vuleveryo, président de la nouvelle société civile congolaise de Mambasa, lance un cri d’alarme aux autorités judiciaires, politico-administratives de l’Ituri et particulièrement celles du territoire de Mambasa de bien vouloir ouvrir des enquêtes sérieuses pour ces faits.
La prison n’est pas un mouroir, ou être prisonnier n’est pas synonyme de mourir.