Sarah Bukasa
Le conseiller spécial du chef de l’État Roger Kamba est victime d’une campagne malveillante de la part de certains acteurs politiques et médias achetés, sur la gestion des fonds alloués à la riposte contre la Covid-19.
Visiblement la tête du conseiller du chef de l’État en charge de la couverture santé universelle Roger Kamba est très recherchée sur un plateau d’or par des personnes et médias aigris.
Tenez ! Dans sa dernière sortie médiatique, Roger Kamba, a été clair comme la neige, en explicitant noir sur blanc qu’il est jamais non seulement impliqué ni de près, ni de loin sur la gestion des fonds pour la riposte contre ce virus mortel, mais aussi, n’a exercé aucune influence sur cette dernière. Aucune réplique ou droit de réponse n’a été enregistré à nos jours.
» Une accusation de mauvais goût et une pure déformation de l’information de la part de l’Observatoire de la dépense publique (ODP). La Task Force ne gère pas la mise en œuvre, c’est le travail du gouvernement « , avait précisé Roger Kamba.
Dans le rapport de la société PHARMAKINA, signé par Martial Kanyonyo, pharmacien Responsable de la dite société et l’audit de la Cour de compte, il est écrit noir sur blanc que cette dernière avait reçu l’offre de fournir à l’État congolais 23 750 cures à livrer au prix de 35USD par cure de 20 comprimés, le coût total du projet a été de 831250 USD.
Cependant, un certain 19 juin 2020, soit la veille de la visite du ministre de la Santé publique, la société PHARMAKINA avait livré 5100 cures des comprimés d’hydroxychloroquine à la FEDECAME (Ministère de la Santé), quantité équivalente à l’avance de 178 500$ qu’elle avait perçue du gouvernement comme avance.
À en croire la société PHARMAKINA, en ce jour, elle garde un stock de 18 650 cures fabriquées pour les besoins de le gouvernement et dont la valeur est de 652 750 USD.
» C’est donc à défaut du paiement du solde de 652 750 USD pour les 18 650 cures que nous reprenons contact avec la Task-Force afin de lui demander d’en rapporter au chef de l’Etat. Espérant n’avoir pas été entraîné malgré nous, dans une voie sans issue, nous vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments », indique la correspondance de PHARMAKINA.
Halte à l’intox ! Il s’agissait donc pour la société concernée d’approcher son co-signataire pour réclamer, non pas un nouveau contrat, le reste du montant restant de l’accord entre le Gouvernement et PHARMAKINA.