Le monde célèbre le 1er mai la journée internationale du travail, une occasion de soulever les défis rencontrés dans le secteur du travail dans les pays en développement.
En République démocratique du Congo, ces défis sont énormes et nécessitent des réponses radicales pour satisfaire les aspirations légitimes d’une population vivant dans la pauvreté.
Selon Me Ghislain Mwanji, porte-parole de l’Alliance pour le Changement (A-Ch), les promesses des dirigeants lors des élections se révèlent fallacieuses et les Congolais vivent dans des conditions difficiles.
Il plaide pour une justice sociale et une redistribution équitable des ressources pour tous, des fonctionnaires aux simples salariés en passant par les forces de l’ordre, dont la rémunération est faible comparée aux avantages des dirigeants.
« En outre, le taux de chômage demeure extrêmement elevé alors que les milieux de la promotion du crétinisme s’étendent jusqu’aux portes de nos domiciles », dénonce-t-il sans ménagement.
Face à cela, il estime qu’il faudrait plutôt donner un sens à cette journée que la célébrer.
Avec plus de la moitié de la population au chômage et 40% des jeunes vivant dans la pauvreté faute d’emplois décents, Me Mwanji appelle les dirigeants à laisser la place à des personnes plus compétentes et éclairées pour répondre aux besoins du peuple.