La ville province de Kinshasa à travers son ministère des Finances et Économie a fait samedi dernier, une mise au point concernant la situation d’endettement de la ville et le gèle de ses comptes par la Banque Centrale du Congo (BCC) ainsi que la mobilisation des recettes.
Pour Félicien Kuluta, ministre provincial des Finances et Économie, les accusations portées contre la ville sur l’endettement de plus de 150 millions de dollars est fausse.
Selon lui, la plupart des dettes contractées par la ville sont celles trouvées par le gouvernement Ngobila. Actuellement, la dette de la ville ne dépasse pas 5 millions de dollars.
» La ville de Kinshasa a des dettes dont la plupart le gouvernement Ngobila a trouvé. La dette la plus grande à laquelle fait face la ville est à la banque UBA 17 millions de dollars. Et au niveau du TMB, le gouvernement Ngobila a trouvé une dette de trois millions cinq cents mille dollars et à ce jour le gouvernement a payé une grande partie « , a-t-il fait savoir.
Et pour ce qui concerne la ville de Kinshasa qui est indexé par la BCC sur demande de la banque TMB à cause notamment du défaut de paiement de dettes, Félicien Kuluta a laissé entendre que la ville est en pourparlers avec la banque, à l’en croire d’ici quelques jours, la ville sera en possession de ses comptes.
» Il nous reste à ce jour 280 mille dollars de dette. Et c’est à cause de cette somme que la TMB a saisi la BCC qui mis en index la ville ( gèle des comptes de la ville). Et puis ce n’est pas la première fois que la ville soit dans cette relation d’index avec la TMB, c’est la troisième fois. L’index n’est pas une situation qui vient tout paralyser comme ça se raconte, c’est une situation normale. C’est juste une contrainte qui vous pousse à payer votre dette « , a-t-il renchérit.
Une autre dette laissée par l’ancienne administration qui se trouve à Afriland First Bank s’élèverait aujourd’hui à 1 millions de dollars.
Le ministre a soutenu que toutes les réalisations du gouvernement Ngobila notamment la construction des routes et autres infrastructures se fait grâce à la mobilisation des recettes propre de la ville à travers les services d’assiettes.
