« Fatshi City » : BITEC Promoteur et Maître d’œuvre dénonce une mafia organisée!

 

La Rédaction

 

 

Le Directeur général de la société Business Innovation Technologie (BITEC) Paul Makela, promoteur et Maître d’œuvre du projet « Fatshi City » dénonce une mafia organisée contre l’exécution ce projet qui serait pour l’intérêt des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

En effet, dès son accession au pouvoir, après la passation pacifique du pouvoir en RDC, le chef de l’État Félix Tshisekedi avait exprimé sa volonté de doter les Forces armées de la République des nouveaux logements dignes et à des endroits appropriés.

À cet effet, Paul Maleka avec sa société BITEC et son cabinet « Technique intégrale solution » ont saisi l’occasion pour concevoir ce projet d’infrastructure de grande envergure citée ci-haut.

Ce projet avec ses doubles volets, premièrement au niveau social de doter les militaires des nouvelles casernes modernes et deuxièmement au volet économique; de bâtir des nouvelles cités et un centre d’affaires sur le site du camp Kokolo, après délocalisation des militaires pour un coût total de plus de 7.8 milliards USD.

Après l’avoir présenté au chef de l’État en date du 5 mars 2021, ce dernier va l’autoriser pour sa matérialisation et sa structuration.

Cependant, en date du 16 novembre 2020, le ministre de l’Aménagement du territoire, mandant du gouvernement de la République avait signé avec la société BITEC, par Son DG Paul Makela un contrat de maîtrise d’œuvre pour la délocalisation des camps militaires et construction des nouvelles cités et villes sur le site du camp Kokolo, en le reconnaissant comme promoteur dudit projet et Maître d’œuvre.

L’installation du gouvernement de l’Union Sacrée, verra le ministre d’Etat Guy Loando Mboyo, prendre la gestion de l’Aménagement du territoire et va trouver ce projet sur sa table, il va entamer les discussions avec BITEC sur son rôle dans le projet comme, promoteur et Maître d’œuvre, ainsi que mobilisateur du financement pour sa réalisation telle que reconnu par le gouvernement.

En outre, Fatshi City, avait également été porté au Conseil du gouvernement plus de deux fois par Loando, projet déclaré reçu avec des recommandations, le gouvernement lors de son 41ème Conseil des ministres.

Il a même été salué de par ses avancés avec la création de la SODEPI (Société de Gestion du Projet), reconnait le rôle de BITEC et encourage les parties pour sa réalisation en mobilisant les fonds nécessaires.

 » Le rôle des acteurs du projet sont connus bien définis et doivent être respectés par le ministre d’Etat Guy Loando qui a l’Aménagement du territoire en sa charge, nous sommes arbitre au projet contractuellement avec le gouvernement », déclare Paul Makela.

« Ce qui est étonnant, le ministre d’État Guy Loando décide unilatéralement de faire entrer en scène et confier la gestion totale de ce projet, à une société dénommée KINKO, sans même respecter les recommandations du gouvernement et marcher sur la vision du chef de l’Etat. Mettre de côté le Maître d’œuvre dudit projet et nous réduire en seconde zone. Parler de Fatshi City (œuvre intellectuelle des congolais), sans la société BITEC qui a un contrat conforme avec le gouvernement c’est de la triche et l’usurpation », a-t-il dénoncé.

À l’en croire, en voulant écarter BITEC en faveur de KINKO, cette société avait un projet présenté en 2016 qu’avait jugé ; rejeté par l’ancien Premier ministre Matata Ponyo, en le qualifiant de non-pertinent et avait décidé que « le gouvernement n’engagerait pas avec eux OPTIMAL et va le rejeter ensuite ; elle aura un protocole d’accord qui d’ailleurs a expiré depuis 2020 mais n’a jamais eu un contrat comme BITEC.

 » Il est illégal, injuste et louche à ce stade de leur confier une œuvre qui n’est pas la leur. Cette dernière peut jouer plutôt le rôle de prestataire,Ce n’est pas une mauvaise chose.

En somme, l’inquiétude et la dénonciation autour du projet Fatshi City pour la société BITEC se situe à deux niveaux. D’abord, le ministre d’État Guy Loando n’a pas trop compris les contours du projet en essayant de niveler le Maître d’œuvre en second rang tout en décourageant les partenaires financiers disponibles ayant donné l’accord de financer l’intégralité du projet afin que celui-ci ne reste qu’une maquette en lieu et place de la réalisation. Deuxièmement, le projet a plusieurs phases d’exécution avec un coût de près de 8.2 milliards de $, prétendre avec cette société le faire à 1.4Milliards de $, n’est même pas le montant de réalisation d’une phase et risque de voir les camps militaires non construit en totalité, le site du projet au Camp Kokolo, mal géré, la spoliation du terrain, puis la mauvaise gestion sur détournement des collatéraux miniers mis en garanties sur décision du chef de l’Etat », a-t-il ajouté.

La Société BITEC, Promoteur et Maître d’œuvre de ce projet, recommande au ministre d’État Guy Loando, « de ne pas torpiller la vision du chef de l’Etat, de promouvoir les entrepreneurs congolais et de revenir au bon sens en bon père de famille pour satisfaire toutes les parties.

Dans la foulée, elle se dit prête et ouverte à discuter avec tous les prestataires pour un atterrissage apaisé afin de commencer enfin sa réalisation.

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