Dieumerci diaka
6 mois après l’instauration de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) assurent avoir réduit la capacité de nuisance des ADF, surtout en termes d’occupation des espaces physiques du territoire national.
Le porte-parole des FARDC, le général Léon Richard Kasongo a déclaré mercredi 1er décembre, au cours du briefing sur l’état de siège, que ces rebelles ne contrôlent pas plus de 5 kilomètres sur les 750 kilomètres qu’ils disposaient avant le début des opérations.
“Quand on était venu lancer l’opération bendele Ekweya te, j’avais dit et je soutiens toujours cela que quand on commencé les opérations à Beni, dans le grand Nord, l’ADF contrôlait près de 750 kilomètres, aujourd’hui, l’ADF ne contrôle pas même 5 kilomètres. Aujourd’hui, ces gens n’ont pas un front fixe, un endroit précis où on peut aller le taper”, a fait savoir le porte-parole des FARDC.
Ce faisant, il signale que ces rebelles, vus les différents assauts de l’armée régulière, ont adopté une autre stratégie consistant à se mouvoir à cause de son incapacité à affronter l’armée.
“Ils bougent beaucoup, ils cherchent des endroits faiblement tenus parce qu’on ne peut pas mettre un militaire sur chaque kilomètre. Alors, ils cherchent des endroits pareils pour se signaler et montrer qu’ils sont capables de représailles. Quand vous aller au-delà du territoire, dans le parc des Virunga, dans la forêt, vous verrez qu’il y a des gens qui ont été tués au Parc qu’ils sont sortis du dispositif sécurisé”, a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, le général Léon Richard Kasongo a indiqué que l’armée a besoin du concours de tout le monde pour l’aider à identifier, localiser et neutraliser ces rebelles.