Les jours s’écoulent sans que le Front Commun pour le Congo ne parvienne à se rétablir et à écrire une nouvelle page de son histoire, suite à la dissolution de l’accord de la coalition FCC-CACH.
Il est étonnant de constater que le comité de crise du FCC n’a jamais atteint son objectif, malgré ses 3 années d’existence depuis sa création par Joseph Kabila. De nombreuses questions légitimes et troublantes préoccupent de nombreux observateurs.
Le FCC est-il toujours en proie à une crise persistante ? Joseph Kabila, en tant qu’Autorité Morale du parti, a-t-il réussi à démobiliser ses troupes ? La crise est-elle en voie d’être résolue ou bien sommes-nous toujours plongés en plein dedans ?
La réponse à ces interrogations réside dans certains détails. En définitive, le FCC n’apparaît plus comme une force politique capable de modifier la donne par son implication. Les réunions et activités se font de plus en plus rares au sein de la méga plateforme. Seules une douzaine de personnalités, voire moins, participent aux décisions politiques.
Il semble que la démobilisation de l’ancien président Kabila ait un impact sur la cohésion du parti. Cette position de retrait de Joseph Kabila affecte considérablement le fonctionnement du FCC et son orientation future.
Depuis 2020, le Front Commun pour le Congo (FCC) a connu une série de défections au profit de l’Union Sacrée de la Nation, entraînant une profonde crise au sein de l’organisation. Il est probable que cette tendance continue après le refus du FCC de participer aux élections de décembre 2023.
Malgré ces tensions internes, le désir de persister en tant que plateforme politique reste fort au sein du FCC.
Il est important de rappeler que la cellule de crise avait pour mission de continuer les consultations auprès des députés après la modification de la majorité parlementaire en plein cours de législature.