Les membres du Comité de soutien « FreeStanis » ont tenu le vendredi 10 novembre une conférence de presse, à Bruxelles, en Belgique, sur la détention du journaliste Stanis Bujakera en détention depuis deux mois.
Journaliste à Jeune Afrique, Reuters et Actualite.cd, Stanis Bujakera est détenu à la prison centrale de Makala pour « propagation de faux bruits ». Il lui est notamment reproché d’avoir fabriqué le sceau qui est sur document de l’Agence nationale des renseignements (ANR) auquel Jeune Afrique a consacré un article.
« Ce que nous demandons c’est une contre expertise, il n’a pas écrit l’article de Jeune Afrique », dit Patient Ligodi, Fondateur du site d’information d’Actualité.cd.
Le rapport dont a fait mention Jeune Afrique met en cause l’ANR dans l’assassinat de Chérubin Okende, ex-ministre des Transports et porte-parole d’Ensemble, parti de Moïse Katumbi.
« Stanis Bujakera n’a pas fabriqué ce document encore moins le sceau du document de l’ANR. La defense demande une contre expertise pour prouver que le document en question n’est pas fabriqué par Stanis Bujakera », a renchéri Patient Ligodi pour qui Stanis n’est autre qu’un simple chevalier de la plume.
« Stanis Bujakera est un journaliste qui vit pour l’information. Il est partout où l’information l’appelle. Il est toujours là où les faits l’appelle», a-t-il insisté.
La conférence de presse de ce jour s’est tenue en présence de l’Association des journalistes professionnels (AJP) et Amnesty international Belgique francophone.
En charge du dossier Stanis, la Cour militaire, pour sa part, prévoit de se prononcer le lundi 17 novembre sur la demande de contre expertise formulée par la défense de Stanis Bujakera.