Deuxième publication de l’Examen d’État : Tony Mwaba interpellé à l’Assemblée nationale

 

Le ministre de l’ EPST, le professeur Tony Mwaba a été interpellé à l’Assemblée nationale. Ce dernier devra s’expliquer sur la publication des résultats de l’examen d’État édition 2023, mais également sur les exigences de paiement des frais de passation d’épreuves à l’examen d’état pour l’édition 2024 avant le 25 octobre prochain.

L’initiative est du député national Willy Bolio, membre du Front Commun pour le Congo qui a saisi le bureau de la chambre basse du parlement.

Dans une interview accordée à la radio Top Congo, le représentant du peuple se dit indigné de constater plusieurs ratés dans le secteur de l’enseignement.

« Depuis l’instauration de l’examen d’État, aucune fois, nous avons vu la double publication, c’est à dire les résultats de recours. Peut être que le ministre Tony Mwaba est entrain de vouloir distribuer les diplômes de campagne électorale. Avant cette publication, il y a le collège des inspecteurs qui avait dénoncé que la correction des examens d’État a été caporalisée par le cabinet du ministre et la suite nous voyons les conséquences », a dit le député Willy Bolio.

Cet élu resté fidèle à la famille politique de Joseph Kabila craint que les diplômes d’État ne puissent pas avoir la valeur sur l’échiquier international.

Par ailleurs, Willy Bolio dénonce également l’exigence du paiement des frais avant le 25 octobre.

 » Le ministre de l’ EPST vient d’obliger les parents à payer les frais de participation à l’examen d’État au plus tard le 25 octobre, c’est inacceptable dans aucune édition cela n’a été le cas », a dit d’un ton ferme le député national.

Et d’ajouter :  » Tony Mwaba a signé un accord avec une entreprise privée, pour faire la capture à tous les candidats de la République. Je me pose la question chez moi au village cette entreprise n’est pas représentée qui viendra tirer les photos ?quel est son pourcentage?.

Notons que c’est depuis la semaine dernière que cette question de repêchage à l’examen d’État édition 2023 fait couler beaucoup d’encre et salive. Plusieurs voix se sont levées pour dénoncer cette pratique.

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