D’un ton ferme, le président Félix Tshisekedi a ouvertement manifesté sa position de changer la constitution ; un projet qui ne passe pas dans le camp de l’opposition et qui lit dans ses yeux, l’idée de vouloir changer cette constitution pour s’éterniser au pouvoir.
Arrêté le vendredi dernier, lors d’une manifestation pour exprimer la désapprobation au changement de la constitution, l’opposant congolais Delly Sesanga, a dans sa réaction dénoncé les «mensonges» et les «menaces», dans le discours du chef de l’État Félix Tshisekedi, tenu à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga.
D’après lui, en effet, cette allocution « déshonore à la fois la fonction mais discrédite alors complètement le prochain. Qui vous a dit monsieur Tshisekedi que vous avez la charge de limiter l’étendu du débat sur le projet funeste de changement de la constitution, en menaçant des opinions contraires sous le contexte fallacieux de la manipulation».
« La manipulation c’est lorsque vous essayez de faire croire monsieur le Président à toute la nation congolaise que c’est la constitution qui vous empêche de lutter pour contre la corruption. Le détournement et gabegie financière coutumière à votre régime. Vous voulez réviser ou changer la constitution pour un bénéfice personne, mais ça ne passera pas », a-t-il poursuivi.
Félix Tshisekedi s’est montré tenace au sujet de la révision constitutionnelle. Il a dénoncé quelques irrégularités constatées dans l’actuelle constitution, notamment l’article 217, qui selon lui permet de céder les territoires congolais aux pays voisins.