La crise au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDPS), parti au pouvoir s’enracine.
Après la sortie médiatique du député national Eteni Longondo, ancien ministre de la santé exigeant la convocation urgente d’un congrès du parti, dans une déclaration politique signée jeudi 11 juillet, 33 secrétaires généraux retirent leur confiance au secrétaire général du parti, Augustin Kabuya.
Parmi les signataires, il y a Marcellin Bilomba ancien conseiller du chef de l’État ou encore Simon-Adrien Kalenga, porte-parole du parti.
Ces secrétaires généraux de l’UDPS disent ne plus reconnaître en lui la qualité de secrétaire général.
Ils accusent Augustin Kabuya notamment d’« utilisation abusive des prérogatives dévolues à la présidence du parti», « la gestion solidaire et personnalisée du parti », « clientélisme dans la gestion des enjeux », « sorties médiatiques inopportunes, hasardeuses et non concertées » ou encore « absence de vision » et « humiliation des secrétaires généraux ».