Les présidents de la République démocratique du Congo, de l’Angola et de la Zambie, ainsi que le vice-président de la Tanzanie et le président des États-Unis, se sont réunis à Lobito, en Angola, pour faire avancer un projet d’envergure : le corridor de Lobito.
Ce projet d’infrastructure stratégique vise à relier l’océan Atlantique à l’océan Indien, en passant par le cœur de l’Afrique australe.
Le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré que le corridor de Lobito représente une opportunité stratégique pour valoriser les ressources naturelles de la RDC en particulier, le cuivre et le cobalt, qui constitue 70% de la demande mondiale, dans le cadre de la transition énergétique.
« Avec une production combinée de 3 millions de tones par an entre la RDC et la Zambie, ce projet permettra de réduire significativement le coût logistique tout en augmentant les recettes d’exportation », a-t-il déclaré.
Pour lui, ce projet constitue une opportunité unique permettant d’accéder aux marchés mondiaux offrant une alternative stratégique aux autres corridors d’exploration.
Lors de cette rencontre, les dirigeants ont souligné l’importance de ce corridor pour le développement économique de leurs pays respectifs. En facilitant le transport des matières premières, notamment les minerais, il permettra de réduire les coûts de production et d’améliorer la compétitivité des économies régionales. De plus, ce projet contribuera à renforcer l’intégration régionale et à favoriser les échanges commerciaux entre les pays d’Afrique australe.
Le soutien des États-Unis à ce projet est un signal fort qui témoigne de l’intérêt croissant des puissances mondiales pour le développement de l’Afrique.
En investissant dans les infrastructures, les États-Unis contribuent à renforcer la stabilité et la prospérité de la région. La visite du président Joe Biden en Angola marque un tournant dans les relations entre les États-Unis et l’Afrique, et souligne l’importance accordée par Washington à la coopération avec les pays africains.
