Kasco Kasonga
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), a dans une lettre dont une copie est parvenue à la rédaction de challengeinfo.net, saisi les autorités compétentes dont le président de la République, le vice-premier ministre des affaires étrangères ainsi que le procureur général près la Cour de Cassation tout en démontrant les menaces et intimidations écrites de l’ambassadeur Vincent Karega de la République Rwandaise, sur la personne du citoyen et acteur politique congolais, Constant Mutamba.
Ce dernier, selon l’ACAJ, porte à la connaissance de tous, les faits tels Vincent Karega, ambassadeur du Rwanda à Kinshasa, lui a envoyé des messages WhatsApp, lesquels sont teintés de menaces sérieuses contre sa personne.
Maître Constant Mutamba fait savoir que, c’est suite aux déclarations, messages, à la mobilisation du peuple congolais et organisation des manifestations contre l’agression rwandaise de la plateforme politique DYPRO, qu’il a été surpris de recevoir des menaces par messagerie téléphonique de la part de l’ambassadeur Karega.
« Bonjour monsieur Mutamba, je pensais que j’allais être ton mentor et voilà que tu décides de marcher contre nous sans cause claire. Pas de soucis, les temps nous diront quoi », avait écrit l’ambassadeur Rwandais, le 28 mai dernier.
Trois jours plus tard, soit le 31 mai, Vincent Karega avait de nouveau écrit au numéro 1 de la dynamique progressiste révolutionnaire (DYPRO), tout en lui proférant des menaces.
« Bonjour, sans arguments cernés ni rationnels solides, vous avez mené un acte politique de haine et dénigrement à ma nation. Marcher ou me chasser de votre Kinshasa n’est pas grave, Mais détruire avec haine nos plus grands symboles, est un acte poignant et choquant.
Si c’est ça votre stratégie de monter la politique, c’est bien. Cette méchanceté ne passera pas inaperçue pendant longtemps, c’est une abomination et une malédiction », avait-il écrit à Constant Mutamba.
Selon Maître Georges Kapiamba, président national de l’ACAJ, ces messages constituent une atteinte grave à l’exercice des libertés fondamentales de citoyens garanties par la constitution.
Par conséquent, l’ACAJ recommande à toutes les autorités concernées de bien vouloir rappeler à l’ordre, l’ambassadeur Rwandais et que les services compétents prennent des mesures appropriées pour la protection de Constant Mutamba.