Sarah Bukasa
Le feuilleton Mabunda va de nouveau reprendre au sein du Parlement, mais cette fois ci avec le bureau Mboso qui est déjà sur une chaîne éjectable.
Ce dans ce cadre que le collectif de 26 provinces, regroupé en C26 au sein de l’Assemblée nationale vient de convoquer ce vendredi 28 janvier 2022 une réunion de crise dans la salle de spectacle du Palais du peuple. Objectif, donner une nouvelle direction à la Chambre basse, qui selon eux, aurait perdu son prestige, en destituant l’ensemble du bureau de son bureau avant l’ouverture de la session ordinaire de mars.
Le bureau Mboso est reproché de traiter les questions de la République à la présidence du pays en lieu et place de l’Assemblée nationale.
« La perte du Pouvoir législatif de l’Assemblée nationale, en voie de considération comme un organe sous-traitant de l’institution président de la République ; la neutralisation, la manipulation des autres Membres du Bureau et organes de l’Assemblée nationale (commissions et Groupes parlementaires), la complicité entre le Président de l’Assemblée nationale et le Gouvernement sur les questions liées au massacre à l’Est du Pays et la perception illégale de la taxe RAM ; le réseau maffieux de détournement entre le Président de l’Assemblée nationale et la Banque Afriland substituée même au service de la Questure, sur certaines questions financières ; la tolérance d’une gestion financière délinquante au sein des différentes Institutions de la République » a fait savoir le coordonnateur de C26 Iracan Gratien.
Il convient de dire que plusieurs députés ont levé la voix pour fustiger la gestion chaotique de Mboso qui serait pire que celle de Mabunda.