Nancy Manuana
La LUCHA et la Veranda Mutsanga, deux groupes de pression de la ville de Beni au Nord-Kivu annoncent une série de journées ville morte pour réclamer la fin de l’état de siège dans cette région.
D’après ces mouvements citoyens, les autorités de l’état de siège ont montré leur limite dans la sécurisation de la population.
Une lettre d’information a été adressée à l’autorité urbaine mercredi 19 janvier 2022 par la ces derniers pour annoncer des activités de grandes envergures, qui vont durer 4 jours, à partir du lundi 24 janvier prochain.
“Nous sommes bouleversés par cette résurgence de l’insécurité qui est le fruit non seulement de l’incompétence des autorités de l’état de siège, mais aussi le fait que ceux-ci préfèrent chercher l’argent que la paix. C’est ainsi que, à partir du lundi 24 janvier 2022, nous organisons une série de manifestations et appels aux journées ville morte dans la ville de Beni pour demander la fin de l’état de siège qui a lamentablement échoué et qui nous expose aux tueries, escroquerie, arrestation arbitraire, banditisme et la criminalité urbaine », peut-on lire dans cette lettre d’information.
Malgré la collaboration entre la population et les services de sécurité, ces groupes de pression affirment que les massacres à grande échelle ont pris de l’ampleur à Beni, avec un bilan humain et matériel costaud, pendant que les militaires gèrent la chose publique.