Jackson Bagheni
Au moins 3000 ménages composés des originaires de Kikingi Luanoli Kikura, Nobili et Kamango, dans le territoire de Beni vivent dans des conditions inhumaines depuis leur retour de l’Ouganda, où ils avaient fui les attaques des
Des sources de la société civile locale ainsi que des organisations de défense des droits de l’homme rapportent que ces ménages sont sans abris et manquent de nourriture et médicaments.
Les sources locales renseignent que la plupart de ces retournés sont regroupés dans la cité de Nobili, près du pont Lamia qui donne accès à l’Ouganda voisin, et d’autres sont à Kikingi.
L’ONG Action pour la défense des droits de l’homme (ADDH) rapporte que des cas de décès ont été enregistrés parmi eux, notamment des enfants à la suite des mauvaises conditions de vie.
Certaines organisations partenaires du HCR procèdent déjà à l’identification de ces retournés en leur distribuant des bâches pour des abris d’urgence.
Cependant, les besoins sont encore énormes, indique David Muwaze, coordonnateur de l’ADDH lors d’un entretien accordé ce lundi 21 mars 2022 à challengeinfon.net.
Les organisations de la société civile et celles de défense des droits de l’homme en chefferie de Watalinga attirent l’attention du gouvernement et des organisations humanitaires face à cette situation.
Ces familles s’étaient réfugiées en Ouganda à la suite des nombreuses attaques des ADF dans leurs villages.
À leur retour, ils ont trouvé la quasi-totalité de leurs habitations incendiées et des champs détruits.
Ces victimes des attaques à répétition dans leurs agglomérations demandent aux autorités compétentes à faire leur mieux envie que la paix retourne dans la région de Beni.