La ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu, a vécu ce mardi 14 octobre, une deuxième journée consécutive de mobilisation citoyenne contre l’insécurité. Des groupes de jeunes, en majorité issus des mouvements citoyens, ont une nouvelle fois investi les rues pour dénoncer les violences armées qui endeuillent régulièrement la région.
Des affrontements limités ont été signalés notamment à Tamende-Bas-Congo, où des tirs ont retenti alors que les forces de l’ordre tentaient de disperser les manifestants. Dans d’autres coins de la ville, la situation est restée relativement calme, bien que tendue.
Ces manifestations font suite à celles de lundi 12 octobre, marquées par la barricade de plusieurs artères principales, la fermeture de commerces, et la suspension des cours dans plusieurs écoles de la ville. Les manifestants réclament des actions concrètes des autorités face à l’insécurité, notamment dans les zones périphériques et rurales où les civils sont régulièrement ciblés par des groupes armés.
Les autorités locales appellent au calme et au dialogue, mais sur le terrain, la colère reste vive dans une population qui se sent abandonnée face aux violences. La société civile appelle à des réponses urgentes et à la fin de l’état de siège qu’elle serait jugée inefficace.
