Le mercredi 8 mai, une situation inimaginable s’est produite au palais du peuple : Christophe Mboso, ancien président de l’Assemblée Nationale et actuel président du Bureau provisoire, a donné l’ordre de ne pas ouvrir des salles pour les députés nationaux qui souhaitaient se réunir pour exiger des élections pour former le nouveau bureau définitif.
Les députés nationaux ont ainsi été contraints de se rassembler dans les couloirs pour essayer de s’organiser et de signer une pétition commune afin de destituer Mboso, qui refuse catégoriquement de quitter son poste et multiplie les manœuvres dilatoires.
Il est difficile de comprendre comment Mboso Nkodia peut prétendre bloquer de manière unilatérale le processus électoral pour le nouveau Bureau de l’Assemblée Nationale. Il semble que ce dernier soit manipulé par des intérêts supérieurs afin de régler des comptes politiques, au détriment de l’intérêt général du peuple congolais.
Ce spectacle de mauvais goût est le reflet d’un conflit d’intérêts et d’ambitions intestines au sein de l’Union sacrée, laissant de côté les préoccupations légitimes de la population qui souffre et qui se sent abandonnée par des dirigeants plus préoccupés par leurs querelles de pouvoir que par le bien-être du pays.
