La récente motion de défiance contre le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, a suscité de vives tensions au sein de l’Assemblée nationale.
Plusieurs députés, en désaccord avec certaines autorités morales comme Vital Kamerhe, Bahati Lukwebo et Jean-Pierre Bemba, ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une ingérence dans leurs prérogatives.
Ces élus estiment que ces figures politiques privilégient leurs propres intérêts au détriment de la responsabilité parlementaire et des préoccupations des Congolais, notamment en matière d’infrastructures routières.
Les signataires de la motion s’appuient sur l’alinéa 3 de l’article 235 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, affirmant que leur démarche est légitime et nécessaire. Ils pointent du doigt l’incompétence du ministre Gisaro, qui, selon eux, a contribué à la détérioration des routes et à l’isolement de nombreuses communautés.
Face à cette situation, les signataires de la motion sont déterminés à maintenir leur position. Ils affirment qu’aucune signature ne sera retirée, renforçant ainsi leur volonté de voir Alexis Gisaro quitter le gouvernement.
Pour eux, ce cas pourrait devenir un précédent et servir d’exemple à d’autres ministres, soulignant l’importance de la responsabilité et de la transparence au sein de l’exécutif. Cette crise met en lumière les luttes de pouvoir au sein de la politique congolaise et l’importance cruciale d’un dialogue constructif entre les élus et les autorités morales.