Une peur bleue règne à la fois au sein du bureau provisoire de l’Assemblée nationale et parmi certains membres du présidium de l’Union Sacrée de la Nation.
Candidat au poste de 2e Vice-président, la candidature de Mbusa Nyamwisi a vu sa candidature rejetée par le bureau provisoire. Cet acte traduit une violation grave des principes démocratiques, suscitant des critiques de la part de l’opinion publique.
Cela est le cas également pour les postes à pourvoir dans le bureau définitif de l’Assemblée nationale, à l’exception du poste réservé à l’opposition pour lequel les candidatures de Constant Mutamba et de Dominique Inamizi ont été retenues en vue du vote prévu le 18 avril 2024.
L’Alternative Jeunesse Consciente, représentée par son porte-parole Patrick Manwana, condamne fermement cette action et appelle les dirigeants de l’Union Sacrée à respecter les principes démocratiques en permettant à l’honorable Mbusa Nyamwisi de présenter sa candidature malgré les irrégularités du processus.
La tension est palpable au palais du peuple, avec des députés de la majorité parlementaire qui ont juré de destituer Christophe Mboso de la présidence provisoire de la chambre basse pour rompre avec des pratiques perçues comme anti-démocratiques, orchestrées par des politiciens égocentriques privilégiant les intérêts familiaux au détriment du peuple.
L’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale semble se diriger vers une confrontation, un échec cuisant ou quelque chose de similaire.
Le présidium a décidé de ne retenir que les candidatures de l’Union Sacrée conformément à la répartition des postes entre les partis. Une interrogation persiste quant au rôle que devrait jouer le président de la République, Félix Tshisekedi, en tant que plus haute autorité morale de l’Union Sacrée.
Face à cette vive opposition, il se pourrait, sauf intervention divine, que l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale soit boycottée ou que le bureau provisoire dirigé par Christophe Mboso, qualifié de « narcissique », soit destitué.