Ouverture ce vendredi 17 février à Addis-Abeba, du sommet spécial de la communauté de l’Afrique de l’Est ( CAE/EAC) élargi à l’Angola.
Dans son allocution, le président angolais a déploré la détérioration de la situation sécuritaire sur terrain à la suite du refus des troupes terroristes du M23 appuyées par le Rwanda de se retirer des zones occupées comme l’exigeait le sommet de Luanda.
Pour lui, la discussion de ce vendredi devrait tourner autour « de la détermination des zones de cantonnement des troupes du M23, la préparation de ces zones de cantonnement et le financement de ces opérations ».
Pour sa part, le président Evariste Ndayishimiye, tout en déplorant la reprise des combats et hostilités par le M23 ce qui a entraîné la légitimite réaction foudroyante des FARDC, a exhorté ses pairs à trouver une solution définitive à cette situation.
Le président en exercice de la CAE/EAC a reconnu « la crise de confiance d’une certaine opinion congolaise envers la force sous régionale ».
Le président Ndayishimiye explique la détérioration de la situation sur terrain par le non respect des engagements par le M23 et le manque d’un mécanisme de suivi et évaluation.
Pour lui, la réunion de ce jour doit » étudier un mécanisme efficace chargé du suivi et évaluation des décisions et résolutions, structure dont toutes les parties prenantes devraient faire partie « .
Cet ordre du jour n’a pas suscité de réaction des autres chefs d’Etat pendant la petite séance publique d’ouverture mais les chefs d’Etat ont poursuivi les vraies discussions à huis clos, dans un format 1+4 , c’est à dire un Chef de l’Etat et 4 accompagnateurs.
Côté RDC, le Président Félix Tshisekedi est accompagné du VPM Christophe Lutundula, de la dircaba Nicole Bwatshia, du Haut Représentant Chargé du suivi des processus de Luanda et Nairobi, Serge Tshibangu, et du Ministre de la communication et médias Patrick Muyaya.
Le communiqué final de ce sommet est très attendu.