La question des anti valeurs qui continue à plonger le pays dans le labyrinthe fait toujours inquiéter les congolais dans son ensemble.
L’autorisation de sortie de l’ex ministre des Finances, Nicolas Kazadi vient enfoncer le clou.
Dans une réaction publiée ce lundi 01 juillet, l’opposant congolais Claudel-André Lubaya décrie le népotisme, l’instrumentalisation de la justice, la corruption et bien d’autres au sommet de l’État.
Pour lui, ces impunités ont atteint des proportions alarmantes dépassant largement ce que le pays avait connu auparavant.
« Oubliés, « l’état de droit » et sa jumelle, « la bonne gouvernance ». Ces deux concepts ne reviennent plus dans aucun discours officiel ! Ils en ont été bannis. À s’imaginer que des gens sont allés dans la rue et sont morts pour ça. À la place, les anti valeurs autrefois décriées ont refait surface, révélant de ce fait, la véritable nature du pouvoir issu de l’alternance. Des fléaux comme le tribalisme, le népotisme, l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, la corruption, l’enrichissement scandaleux et l’impunité ont atteint des proportions alarmantes, dépassant largement ce que notre pays avait connu auparavant », a-t-il écrit.
En rappel, cité dans le dossier de surfacturation des lampadaires, l’ex ministre des Finances Nicolas Kazadi a quitté ce dimanche 30 juin Kinshasa pour Paris, alors que les autres personnes citées dans cette même affaire sont placés sous mandat d’arrêt provisoire à la prison centrale de Makala.