La fameuse affaire des forages d’eau, d’un montant total avoisinant les 300 000 USD, risque d’être liée au procès très médiatisé de 100 jours impliquant l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe, et d’autres personnes, à moins que les puissances invisibles n’interviennent.
Les soupçons sont graves et l’opinion publique est préoccupée, jusqu’à ce que la justice congolaise prenne en charge l’affaire. Pour la première fois depuis le début de ce scandale, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a été convoqué ce vendredi 10 mai 2024 par les enquêteurs judiciaires au parquet général près de la Cour de Cassation. Il doit fournir en urgence les justificatifs de paiement et des informations sur la fixation des prix des unités de pompage et de traitement d’eau.
Le ministre des Finances en est reparti en attente des conclusions sur les soupçons de corruption qui pèsent sur lui. En effet, le parquet général près de la Cour de Cassation maintient sa procédure judiciaire à l’encontre du ministre.
Les forages d’eau, au coût de 295 000 USD chacun et financés en urgence, ont suscité l’indignation, la polémique et la colère, et ont été révélés grâce aux investigations du journaliste Israël Mutombo.
Dénoncé et qualifié de malade par le chef de l’État, le système judiciaire congolais est confronté à un premier test pour démontrer qu’il est capable de rendre une justice qui élève une Nation par ses décisions.