Actes de violence contre quelques chancelleries et le personnel de la MONUSCO à Kinshasa : Peter Kazadi appelle la population au calme !

Les Kinois se sont pris samedi 10 février, aux différents shops de Canal +, quelques ambassades et à la MONUSCO accusés d’être silencieux face aux massacres des civils dans l’Est de la RDC perpétrés par les terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise.

À cet effet, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières Peter Kazadi avait tenu dans la soirée de ce même samedi, une réunion avec le ministre des Médias Patrick Muyaya et des services de sécurité pour s’imprégner de la situation.

Au terme de cette réunion de haute portée, le ministre de l’Intérieur a appelé la population au calme et a promis de renforcer la sécurité pour éviter que l’ennemi ne profite de ces incidents.

En outre, le gouvernement a condamné ces actes de violence qui violent les dispositions du droit international.

 » La manière dont les manifestants ont procédé, violent plusieurs dispositions du droit international. Nous tenons donc à rappeler que les installations des diplomates étrangers, du personnel de la MONUSCO sont inviolables. Le gouvernement de la République ne peut pas accepter que nos citoyens s’attaquent à ces corps qui sont bien protégés par le droit international. Toute personne qui veut manifester est libre de le faire, mais dans le respect des règlements et des lois de la République. Nous demandons donc à notre population de se calmer, parce que le gouvernement de la République est conscient de ce qui se passe dans l’Est du pays, le front se trouve dans l’Est, l’ennemi se trouve dans l’Est. Nous devons consacrer notre énergie à attaquer cet ennemi, de combattre ensemble et nous sommes convaincus que nous allons le renvoyer d’où il est venu. Il ne sert donc à rien d’entretenir une tension dans la capitale de notre pays », a dit Peter Kazadi.

Pour rappel, les Kinois promettent d’intensifier de telles actions « pour décrier le silence de la communauté internationale face à ce qui se passe dans l’Est de la RDC ».

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